La vérité n'a aucune importance

La temps n'a qu'une unique portance

Le choix est une illusion sans répis

L'imagination est le seul infini

L'unique matière qu'Un porte, l'amour que l'on échange

L'unique manière qu'ouvre les portes, l'humour que Lui partage

L'unique Un prévisible qui dérange, la turbulence des rapides

L'unique Un capable de l'esprit, le sens de ressentir le vide

La vie est Un écoulement sans fin qui en un sens se rejouit

Mais ne peut être Un versé que par les troublions

Pour un court insistant c'est certes Un

Un fini pour qui les certitudes n'arrangent rien

Ne sachant point qui je suis, j'ai le choix de ce que je fais

Le vice versa c'est malin, j'ai beau être un con pris

Je le vis, je le sens et je cherche à jamais à quel point.


Heureux celui qui croit sans voir

Et pour tant

J’ai choisi de savoir plus tôt que d’y croire

Et pour tant

J’ai choisi de comprendre plus tôt que de savoir

Et pour tant

J’ai choisi de ressentir plus tôt qu’un con pris

Et pour tant

J’ai choisi de vivre plus tôt à vue de nez

Et finalement

De tout mon coeur, de tout mon être et de toute mon âme

Je sais, je comprends, je ressens, je le vis

Dans le noir, aucune autre issue que d’y croire

Jeux de Dames

Je fascinant si simple, mais aussi compliqué

Car malgré la défaite, on est sûr de gagner

Que ce soit par derrière, ou bien à vue de nez

L’important car c’est clair, c’est bien de s’amuser

Nous sommes tous des joyeux, moi en particulier

Détends toi mon ami, pris de toi je suis né

Je vous nettoie

Tu me dis vous ou tu ? Je te répondrai net

Tu as tort de penser, que nous sommes fammilliers

Le lien qui nous unis, il se trouve dans ta tête

Vous me dîtes tu ou vous ? Je ne puis vous répondre

Ne faites pas cet effort, répétez la question

Soyez sûr les amis, j’ai hôte chose à pondre

La raison du meilleur, malheur

et toujours le plus fort

MAIS il n’est point d’absolue-t-ions

en toute vérité

OU l’amour que long nez change

est l’unique monnaie

Et la force dans le dos

l’Une Hic! ex-attitude

DONC j’ai choisi deux savoirs

plutôt que d’y croire

OR j’ai su que comprendre

est proche d’être suffisant

Ni sentir, ni voir, ni ressentir

ni regarder, ni leurrer, ni sourrir

CAR la vérité est si belle, si évidente

en effet les poires font vivre

Quant à compris ça, tu as tout.

Compris !?

Le chèque est pâle

Le pauvre ami le sait, il a déjà gagné

Quant à moi étant riche, j’étais certain de perdre

Plus il avançait vite, plus vil je reculais

Il se cru amiral, je le voyais boucher

Il se vit grand stratège, je le su bas tombé

Il se vit visionnaire, quand mes tours furent passées

Je le su millionnaire, quand mon fou fut sauvé

Le combat faisait rage, et les pions manquaient

Sur le champs de bataille, l'éclairci arrivait

L’issue était claire, la fin se rapprochait

L’évidence tel un sourire, lentement dessinée

La joie, l'excitation, la plénitude du cou dernier

Aussi blanches qu’Une brebie, tout le monde les voyaient

Et mon roi fut coincé, impossible de jouer

J’ai la pâteuse c’est juste, c’est clairement un fort fait.

Nananère

Un tourmenté qui surgit hors de la terre

cours vers l’eau, vision aux gaulois

Son nom il le bois à la pointe du goulot

D’un N qui veut dire son contraire

Nana, Nananère

PINARD, rosé qui fait son foi

Nana, Nananère

Liqueur, je suis car c’est mon choix

Le roi est fort, mime le Roi

Il est un cavalier, croisé sur son chemin

Un roi fort d’idées, qui croyait au destin

Du haut de ses grands yeux, il jugeait les malins

Faisan du moins au mieux, avec ses cartes en main

Le roi avait une Dame, de pique ou bien de coeur

Un cavalier sans âme, ne connaît pas la peur,

D’emblée il est trop tard, diagnostic avant l’heure

Le roi est imbattable, quelque soit la couleur

Gare aux bons sentiments, des fois c’est juste un leurre

Personne ici ne ment, un cavalier suffit

et très certainement, quand il sort de la nuit

Pour faire de beaux projets, surtout s’ils sont nombreux

Contrairement au roi, il cavale tant qu’il pleut

apporter du bonheur, aux plus nécessiteux

...

Un jours tu comprendras, l’argent n’est point richesse

il n’apporte pas la joie, uniquement des promesses

Je ne crois pas en Dieu, je ne suis pas sujet

Je fais ce que je veux, loin de toute monarchie

Ton air condescendant, ne marchera jamais

Je suis un suffisant, turbulent de la vie

Mais pour qui je me prends, toi tu me crois patate

Si seulement tu savais, qu’est la topologie

de l’esprit c’est un fait, l’échec ne serait pas mat

Et je sais qui je suis, juste un simple pirate

Reste connecté aux ondes, pour la dernière fois

il existe dans la vie, des hommes sans foie ni loi

le monde est responsable, moi j’entends tous les cris

Le plus grand des capables, emprunte des raccourcis

Le bout du jeu de main

Ils y sont parvenu, je ne suis plus malin

Je suis un parvenu, tout au bout du chemin

Le Docteur a bien lu, c’est un Alexandrin

Pourtant je suis Gaulois, et j'écris des poèmes

Ce n’est pas dans la loi, c’est bien là mon problème

Le Pinard et son foi, il s’est trompé de thème

Mon destin c’est leur choix, noyade dans mon chagrin

Mais cette étiquette là, elle est d’un con signée

Marquée du sot du Roi, et bien embouteillée

Je ne joue plus à l’oie, je suis maintenant vilain

Je me sert de mes doights, pour faire des jeux de mains

Tu le regrettera, toi l’horrible catin

Un jours tu comprendras, qu’infuse n’est pas ta science

Pauvre petit chatton, sur la bête je le jure

Tu perdras ton emploi, je n’ai aucune clémence

Je n’suis pas roi des rois, ma colère est bien mûre

Je cueillerai ton émoi, ma pauvre petite chatte

Je suis bien pire que ça, c’est la seule chose de sûr

Je suis la voix des voies, le plus grand des pirates

LA VIE EN SARTRE

Contre ma volupté

Je suis le bon Pinard, avec sa volupté

Tout le monde au courant, je suis bien bouchonné

Peu import le vrai, il n’y a qu’une vérité

qui contera pour moi, contre ma volonté

C’est peut-être l’heure du T, mais je suis enfermé

Moi je bois du coca, je m’en fou c’est un fait

Je méprise vos lois, maintenant je vous hais

Vous n’en sortirez pas, je n’ai point de pardon

à accorder au roi, qui m’a mis en prison

Situation pénible, situation grotesque

Mon engeance est terrible, ma vengeance est Dantesque

Régulation d’equerre

Quand je suis arrivé, le diagnostic fut clair

Oui je suis un drogué, un rapide comme l'éclair

Alors pour me soigner, on me donne une dragée

Puis une autre plus petite, fini de m’assomer

Avaler les couleurs, de mes deux saints benets

Plus que quelques gorgées, je serai bientôt prêt

A affronter la vie, sous un angle parfait

Tous ces jours dans le noir, étaient ils nécessaires

Savez vous qu’ici bas, c’est bien pire que l’enfer

Heureusement pour moi, j’ai trouvé Lucifer

Loin d’être une tête de noeud, il me dit comment faire

Savais tu qu’être heureux, c’est comme un adultère

Ainsi va l’homme

Ca devait arriver, après plusieurs nuits

L’insomnie m’a trouvé, émergé de l’ennui

C’était ma destinée, quelques gouttes de repis

ont sauvés mes nuités, apaisé mes pensées

Je suis enfin normal, je ne suis plus drogué

C’est vrai que Marie Jeanne, est bien pire quand va l’homme

Chez le psy toutes les routes, mènent pour sûr au sérum

Cette équation est simple, le chemin du bonhomme

Inévitablement, finira dans le rhum

C’est mon choix

J’ai zappé mes cachets, et je suis remonté

Dans un état obscène, et devant le carré

Je suis vraiment heureux, mais le doute l'assaille

C’est peut-être une aubaine, ça ne va pas durer

Halouna que se passe-t-il ? Je commence à planer

Mais plutôt vers le sol, vais-je finir en bouillie ?

Pas besoin de cachets, devant TPMP

Ce n’était pas mon choix, moi je reste bouche bée.

En temps voulu

C’est un lieu peu commun, un haut lieu de malheur

La tristesse fait du bien, nous sommes toujours en vie

Par mon coeur je me tiens, je m’accroche au bonheur

Triste sort que le miens, partout je suis suivi

Ils attendent toujours, que je redescende

Ils attendent les zamours, que je sois dans le spleen

Ma fortune j’ai donné, ceux qui en ont besoin

J’étais riche de pensées, ma santé était clean

Et j’étais dangereux, c’est parfaitement logique

Pardonnez moi mes frères, d’en avoir plus que vous

Excusez mon émoi, pour ceux qui n’ont pas de fric

L’égo c’est la santé, oubliez l’héroïsme

Dans une salle de ciné, le partage est mal vue

Pensez donc mes amis, vous gênez l’égoïsme

Alors je guérirai, oui mais en temps voulu

Je te trouve

Tu as bien étudié, l’âme n’a plus de secret

Mais comment expliquer, ton abscence de succès

Tu penses vraiment pouvoir, soigner les maladies

Aguerrir les malades, monter les affaiblis

Tu n’as aucun pouvoir, sauf celui du médoc

Ecoute le bon Pinard, il sait faire de l’esprit

Car il n’est pas trop tard, pour penser ta connerie

OK ?

L’enfer du quatrième

Le zéro c’est l’enfer, l’enfer des préados

Endroit ou j’ai souffert, on y courbe le dos

On est autorisé, à être des animaux

Aucun droit de la chaire, à part écrire des mots

La seule joie c’est amer, me griller le cerveau

A coup de cigarettes, après l’heure du garo

Enfin j’ai pu monté, au quatrième enfer

Mon moral est par terre, de moi on s’est foutu

La vexation est grande, mes pauses clopes sont perdues

Cette logique là est leurre, je n’ai plus de soucis

Les fou c’est bien connu, on le droit au répit

liberté accordé, c’est l’heure de la promenade

détention encadrée, non mais quelle rigolade

Je me laisse porté, sur mon lit d’hôpital

mes amours m’ont porté, le premier coup fatal

quelque part ça m’amuse, de me faire porter pâle

Car un jours je l’aurais, le dernier point final

L’heure du pas

Enfin voici venu l’heure, de marcher au pas

Peu importe ton dû, peu importe ton poids

Peu importe ton vécu, peu importe ton âge

Car il est 18 heures, c’est mon heure préférée

Celui ou pour une fois, je bois pas que du noir

Fait passer la pilule, il est l’heure de manger

L’heure du trait

Voici donc l’heure du trait, qui va laisser ses traces

Aussi blanche qu’une craie, un souvenir qu’on efface

Je ne laisserai pas faire, cette engence de démon

Privé de liberté, je t’explique ma version

On m’a mis dans une cage, qui va me l’avouer

Je suis épris de rage, aucune chance de flier

Voici donc l’heure du trait, la dose a augmenté

La vengeance est un plat, qui se mange au goûter

Préparez vous mes frères, ma nouvelle famille

Vous allez regretter, de m’avoir côtoyé

Jamais je ne pardonnerai, vous me l’avez enlevé

mon bijoux mon précieux, par un trait remplacé

C’est trait certainement, une farce mal placée

La voie du ça m’aurait

Ca m’aurait fait du bien, peu importe la suite

Car là je ne fais rien, il faut que je sorte vite

Ma famille éclatée, j’en ai plus rien à faire

Ils ont osé signer, ce lieu n’est pas une suite

Plutôt un terminal, le dernier des enfers

Je n’ai plus aucun coeur, j’adore le six de pique

Par trois fois je le suis, mes cartes sont à l’envers

Soulagé je m’essuie, sur le dos de mon père

libéré je serais, pour tourmenter ma mère

Qu’ils comprennent mes peurs, ça m’aurait fait du bien

Ils refusent de penser, je suis devenu malin

Si seulement lentement, ils m’avaient écouté

Si seulement ils avaient, tenté de me comprendre

que je sois plus malin, qu’eux c’est hors de question

Ils me pensaient sanglé, sur le point de me pendre

Trop subtile je l’avoue, j’ai vraiment l’air d’un con

Dans ma suite royale, le précédent pensait

Sûrement tout comme moi, la voie du ça m’aurait

Ca m’aurait fait du bien, de leur faire confiance

Au début d l’histoire, c’est vrai qu’on est en France

Le bar de faire

J’ai beau être interné, je suis au bar de faire

on veut me l’enlever, ce n’est pas pour me plaire

mon crayon est taillé, mon esprit suicidaire

n’a jamais existé, je suis simple notaire

J’ai beau être interné, j’ai gardé l’arrogance

De pouvoir me lever, sans cette accoutumance

Ces cachets imposés, c’est pour moi l’évidence

Mon moral est ruiné, je retourne à l’enfance

Si seulement c’était vrai, je suis seulement en trance

J’ai beau être interné, le matin je me lève

Avec la barre de faire, qui martèle mon front

et ma plume acérée, écriture de mes rêves

Avec ma barre de faire, je martèle les cons

Mes poings finauds arrivent, tels un chiots qu’on achève...

Le moral de faire

C’est le grand personnel, et son moral de faire

Qui anime les jours, qui me berce dans la nuit

Oui ce sont des amours, mais non pas mes amis

C’est le Grand personnel, qui m’inspire cet air

Ceux là en première ligne, prennent le temps d’écouter

Quand certains font l’inverse, et sont bien mieux payés

C’est le Grand personnel, qui s’active et qui gère

Les impatients bornés, les patients malmenés

Les petits tracacés, et les grands tourmentés

Pour le Grand personnel, un grand G ça c’est clair.

Le patient sans eau

Dans cet univers froid, il était un patient

Il attends sans émoi, de recevoir ses eaux

Des poissons en tous genres, qui tournent dans leur bocaux

Pas trop vite s’il vous plait, il faut garder l’élan

Attention au gardien, lui n’est que violent

Petits pas doucement, nous traçons un zéro

Le voisin chambré

Toc toc toc qui est là ? C’est le voisin chambré

Drôle de tic celui là, attention c’est un loup

Peu importe je suis las, qu’il arrête de toquer

C’est la chance du début, tant que je tiens le cou

Du voisin de chambré, il va bien se calmer

Pas de chance à la fin, c’est moi qui suis toqué

Toc toc toc drôle de tic, ma tête va exploser

Le psy avait raison, c’est un fait je suis fou

DEDICACE AUX TRES BIEN

Il refera clair

Il existe une contré, proche de tous les soucis

Les pieds dans l’eau salé, la tête très loin d’ici

Habitants des marées, habitués des sots

Qui creusent les rochers, et remplissent leur égos

Qui dictent leur pensées, et malmènent leur silos

Cette contrée est au Nord, là où le ciel est gris

Sur les doigts d’une main, ils comptent les éclaircis

Mais pas assez de grains, pour compter les ennuis

Malgré le vent qui sème, tous ces lots de problèmes

Les gens de la contré, conserve leur ami

Un poteau bien planté, leur unique totem

Courage et volonté, le plus beau des tandems

Refrain sectaire

Réfractaire je le suis, à la vie de bohème

Réfractaire je le suis, la routine quotidienne

Réfractaire je le suis à écrire des poèmes

Cherchez pas la logique, cette logique là est mienne

Réfractaire je m’essuie, sur vos idées de rêves

Réfractaire je m’essuie, sur vos propos sans haine

Réfractaire je m’essuie, sur vos projets de trêves

Cherchez pas la logique, cette logique là est reine

Réfractaire je m’assois sur vos petits problèmes

Réfractaire je m’assois, sur vos si vos quand même

Réfractaire je m’assois, sur tout ce que j’aime

Cherchez pas la logique, cette logique là est belle

Car je suis c’est très bien, le plus grand des rebelle

Vers le singe torique

Non jamais de ma vie, je n’ai vu tel courage

Non jamais de ma vie, je n’ai vu tel charisme

Non jamais de ma vie, je n’ai vu telle bonté

Cette mousse tâche bien trop fort, cette bonne mine n’est pas sage

Il en fait peu pour rire, beaucoup pour se laver

Alors cesse tout de suite, de te faire un bennet

Je refuse à jamais, de servir un beignet

Mes deux sceaux

Ils sont beaux mes deux sceaux, je les ai bien rempli

Avec mes idéaux, mais la source est tarie

J’en ai marre d’expliquer, a ces deux imbéciles

Que la vie n’est pas née, d’une maison d’une famille

Alors qu’ils se regardent, tels des cons en chaleur

Moi je n’ai plus de garde, pour ouvrir leur coeur

Gagnée ma vie

Un beau jours tu verras, ma vie je gagnerai

Ce jeux la n’est pas l’oie, mais l’art de négocier

Un beau jours tu sauras, que tu es au marché

Ton poulain n’est pas là, mais il devra payer

Son coeur je toucherai, car je suis bel arché

Un monde sans roi des rois, n’a pas lieu d’exister

DEDICACE AUX NANARS A L'EAU

Bon pignouf, mauvais pignouf

Il est bon le Pinard, bon sans l’ombre d’un doute

Dès le premier regard, nous fûmes de grands égos

La science et le savoir, étaient sur notre route

Et sans aucun pouvoir, le plus grand des idiots

A choisi son histoire, plutôt que les écoutes

Bienheureux à jamais, dans le creux de sa main

se trouve sa destinée, pour toujours il n’est qu’un…

Le borné est mort né

Mon rival ne vaut rien, c’est bien là mon problème

Dans ma tête il est né, dans la vie très passée

Dans ses yeux je me vois, dans ses bras je me tiens

Sur ses pieds je me lève, en son coeur j’ai trouvé

Mon âme soeur est à poil, loin d’être la panacé

La santé le courage, même à deux il n’est qu’un

Pauvre ami je me plains, unique est mon tandem

Le Jus d’ananas

Il y avait un jus, qui se trouvait bon goût

ayant toutes les réponses, on y trouvait de tout

Si seulement elle savait, que le vin peut tourner

elle aurait pris conscience, du mal qu’elle a bien fait

l’infusion de la science, est en réalité

un jus qui se déguste, ils ont bu tes paroles

Et toi tu a tenu, à faire des paraboles

tu as croqué le fruit, ils ont choisi de croire

ils ont payé le prix, c’est bien là ton histoire

Je me suis remboursé, je te laisse rester zen

tourne dans ton bocal, je ne sais pas la haine

mais je vais te donner, ma dernière vérité

cherche à cerner les autres, n’est pas souvent bienfait

La seule chose qu’on en tire, c’est de les fatiguer

regarde toi dans une glace, tu pourras contempler

celui qui est empereur, et la lueur des astres

Et l’eau est dans mon coeur, soit l’ampleur du désastre.

Le jus y fait mal

Il était une fois, une bonne fois pour toute

Un homme sans foie ni loi, se trouvant sur ma route

Tout le long du chemin, juste derrière mon épaule

Sussurant mon destin, pour échanger les rôles

Mais il n’était pas qu’un, c’est bien là mon erreur

Car lui et ses copains, ont volé mon bonheur

Celui d’être qui je suis, le plus grand des voleurs

Si ces crétins savaient que j’ai puisé ma force

Dans ma rage pour ces traîtres, et ce n’est pas du morse

Pas de double lecture, je ne suis pas un corse

Ils se reconnaîtront et je prie pour leur âme

J’irai bien en enfer, j’ouvrirai mon Césame

Aux flammes de la vengeance, moi même je tournerai

La roue de la fortune, je suis un visionnaire

Mes bourreaux je le jure, ils perdront leur lumière

Le médaillon d’ici

J’ai perdu ma médaille, loin d’ici dans l’abîme

Son sourire était tel, un oiseau sans répit

Son malheur arriva, en sa blonde et la vie

Tout à coup sembla sale, imprégnée de vomi

Mais la joie est immense, le chagrin disparu

Un bijoux si précieux, ne peut être perdu

Le pire du meilleur

Les premiers les derniers, qu’en est-il du deuxième

Seras t il à jamais, l’éternel sans souci

L’avant garde du monde, lui souri sans un même

Au dessus des nuages, la lumière se tari

En duo ou en bande, nous sommes toujours unique

Refusant l’évidence, et j’en suis fort marri

Pourquoi diable n’a t-il point, refusé ma tunique

La douleur est intense, il était mon ami

Les potes au vin

Les plus précieux du monde, mes potos m’ont permis

De découvrir une loi, que je n’imaginais

On choisi sa famille, et non pas ses amis

Ce mot là est un leurre, qu’on juge à l’imparfait

Car les faux sont légion, partout j’en trouverai

Un peu trop occupé, à fermer leur esprit

Sur une roue de tétine, de beaux projets de vie

Une maison et un chien, le bonheur des vrais

Je ne leur en veux point, à chacun son déni

chacun son paradis, chacun sa connerie

Mais faite la différence, ne soyez pas simplet

Il y en a qui sont prêt, à faire des sacrifices

Les autres sont des façades, ils te rendent des services

C’est de la rigolade, ce sont des petits laids

Alors paix à leurs âmes, j’allumerai une bougie

Je préfère les cigales, bien plus que les fourmis

Ma proie

C’est ce Pierre qui est proie, et je vais l’attacher

Je ne lui jette rien, mais tu vas bien morflé

Le jours ou tu sauras, l’immonde vérité

Ton sauveur n’est pas loin, tu attends la santé

Mais celle-ci partira, à force de dessiner

Les images font la loi, et tu nés pas banquier

Alors vite décide toi, à venir m’épauler

Savais tu que la folie, n’est pas un singulier

Sais tu qui vous êtes

Je sais bien qui vous êtes, je ne suis pas dupé

Attendez mon retour, faites l’erreur de penser

Que je suis seul au monde, vous allez déchanter

Oublions la vengeance, c’est de la guérison

Un cancer qui croit, au sein de mes poumons

Les visions dans ma tête, ont toujours eu raison

De vous mes chers amis, je vous l’ai pourtant dit

Je suis la plus grand farce, vous êtes les grands dindons

DEDICACE AUX FURIEUX

De l’air dans les 6T

Ne t’inquiète pas mon frêre, tu vas bien les niker

Pas besoin de chaussures, encore moins de lacets

Pas besoin de voiture, tu sais déjà voler

T’en fais pas mon poto, ya pas plus fort que toi

Pas besoin de moto, pour guérir ton émoi

Tu vas bien les niker, car tu l’as déjà fait

l’addition est salée, pas besoin de monnaie

Ton honneur suffit large, pour tous les enfoncer

Et ensuite prendre le large, avec ta bien aimée

La fée X

Il était une fée, qui sans cesse renaissait

de cendres et de fumée, sa voix grave m'apaisait

mère de toute la planète, sauf des grands enculés

Tes mèches blonds sont une flamme, qui réchauffent nos pensées

Tes yeux bleus sont un phare, guidant nos destinés

la couleur de ta peau, trahit l’identité

l’origine de tes eaux, tu n’as pas eu de veine

Mais tu seras vivante, reconnu écrivaine

Ma laide bosse

Quand je t’ai rencontré, j’étais au fond du trou

Quelque part toi aussi, et on s’est retrouvé

Dans la joie dans l’amour, tout ceci était fou

Et tu m’as protégé, quand le câble à sauté

On était tou les deux, et nous sommes séparés

Désuni dans la chair, mais à jamais lié

T’as pas de chatte

Mon joli petit chat, tu t’es un poil trompé

tu ne m’appartiens pas, je n’ai pas de collier

Je suis libre comme toi, de choisir mon enfer

Dans tes yeux je me vois, soit 10 ans en arrière

Tu es bien un génie, je n’suis pas géniteur

Je veux tuer l’ennui, me donner du bonheur

Aurais tu peur de moi ? je suis juste un farceur

Je contourne les lois, limitant le labeur

Je ne te toucherai pas, je me connais par coeur

Quand on se reverra, je ne ferai pas l’erreur

d’être sans foi ni loi, le plus grand des parieurs

Alors mon petit chat, choisi bien ton enfer

Si tu viens avec moi, tu seras une panthère

Nuité d'avril

Ne pas sousetimer, le bonheur d’un lit

Quand il est bien douillet, il est une seconde vie

Dans la nuit étoilée, ou flottent nos ennuis

Il y a ce filet, tendu par une amie

Ne pas sous estimer, les âmes solitaires

on a plus qu’un seul souhait, Quand on pense l’univers

s’effacer dans la nuit, changer les coeurs en verre

Ce pour mieux les briser, faire saigner Lucifer

Ne pas sousestimer, les moissonneuses nocturnes

Elles recoltent le blé, et cela sans un bruit

le fruit de nos pensées, celles qui n’ont pas de prix

Mariant nos idées, aux anneaux de Saturne

Ne pas sousestimer, la beauté de l’asile

C’est toute l’humanité, dans une petite ville

la femme aux canidés, celle la au bout du fil

Et en particulier, durant le mois d’Avril

TEMPETE DANS LE CRESSON